Il y en a qui se coupent les cheveux (voir le texte plus bas), d’autres coupent leurs arbustes…
Mon beau papa m’a offert un magnifique taille haie l’autre jour. C’est ce matin que je l’ai essayé pour la première fois, dans le but de faire une job à un de nos arbustes que je trouvais un peu trop gros. Je vous laisse imaginer la suite avant de vous la raconter, mais en guise d’avant goût, je vous mentionne ceci: je suis loin d’avoir les pouces verts...
Pour tout vous dire, j’ai fait un travail comparable à celui de Lisandre qui s’est coupé les cheveux l’autre jour… Ha, que j’étais malheureuse quand je me suis rendue compte que je n’avais pas trimé juste un petit peu les branches qui dépassaient, mais que j’avais plutôt pratiquement décapité cette pauvre plante!
Pour réparer mon erreur, je me suis dit, « ha ben, c’est facile! Je vais transplanter ma grosse pivoine devant, alors ça ne paraîtra plus… ». La pivoine en question, avec sa motte de terre mouillée, devait peser à peu près 50 livres. Après avoir creusé tout autour pour la déterrer, j’ai tenté de la lever, mais voilà que je suis tombée sur le derrière, me retrouvant les quattre pattes en l'air avec de la terre partout dans la face et… deux pivoines dans les bras! « Hooooon… qu’est-ce que j’ai fait là? », que je me suis dit, découragée. « Bon, ben, je vais planter deux pivoines d’abord… ». C'est ce que j'ai fait. Le résultat? Ben... pas si pire que ça finalement! Est-ce que mon arbuste et ma pivoine vont survivre? Je vous tiens au courant des suites…
Des choses à dire...
« La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent »
Albert Camus
lundi 11 juin 2007
mercredi 6 juin 2007
La coupe de cheveux
Est-ce que tous les enfants passent par là dites-moi?
Avant-hier, juste avant le bain, ma chère grande fille a décidé qu’elle se faisait une jolie coupe de cheveux. Elle a pris mes ciseaux et s’est d’abord pratiquée sur sa poupée Bébé Cendrillon, à qui elle a coupé les lulus. Puis, elle s’est fait un « merveilleux » toupet et un « magnifique » dégradé. Assurément, elle ne deviendra pas coiffeuse cette petite, parce qu’elle n’a aucun talent dans ce domaine… ;) Lorsque je suis entrée dans sa chambre et que j’ai vu des cheveux partout, j’ai simplement dit, stupéfaite : « Lisandre, qu’est-ce que t’as fait là? » À voir mon visage, elle a sûrement compris que ce qu’elle venait de faire n’était pas la chose la plus intelligente, parce qu’elle s’est tout de suite mise à pleurer… Steph et moi étions tellement sous le choc (c’était loin d’être beau à voir, je vous le dis!) que nous ne savions pas comment réagir.
Quand je lui ai demandé ce qui lui avait passé par la tête, elle m’a répondu qu’elle croyait que ses cheveux allaient repousser, comme dans Opération beurre de peanut. « Et bien non puce, les cheveux, ça ne repousse pas vite de même! » Et de nouveau, la crise de larmes à ne plus finir : « Mes cheveux! Mes cheveux!... »
Je l’ai donc emmené chez la coiffeuse hier après-midi, qui a bien rit lorsque je lui ai raconté l’histoire. Son collègue m'a dit: « Moi, ma fille c’est à sa cousine qu’elle avait coupé les cheveux! ».
Disons simplement que j'ai déjà été plus fière d'elle. Mais bon, je n'aurai qu'à mieux ranger mes ciseaux à l'avenir...
Avant-hier, juste avant le bain, ma chère grande fille a décidé qu’elle se faisait une jolie coupe de cheveux. Elle a pris mes ciseaux et s’est d’abord pratiquée sur sa poupée Bébé Cendrillon, à qui elle a coupé les lulus. Puis, elle s’est fait un « merveilleux » toupet et un « magnifique » dégradé. Assurément, elle ne deviendra pas coiffeuse cette petite, parce qu’elle n’a aucun talent dans ce domaine… ;) Lorsque je suis entrée dans sa chambre et que j’ai vu des cheveux partout, j’ai simplement dit, stupéfaite : « Lisandre, qu’est-ce que t’as fait là? » À voir mon visage, elle a sûrement compris que ce qu’elle venait de faire n’était pas la chose la plus intelligente, parce qu’elle s’est tout de suite mise à pleurer… Steph et moi étions tellement sous le choc (c’était loin d’être beau à voir, je vous le dis!) que nous ne savions pas comment réagir.
Quand je lui ai demandé ce qui lui avait passé par la tête, elle m’a répondu qu’elle croyait que ses cheveux allaient repousser, comme dans Opération beurre de peanut. « Et bien non puce, les cheveux, ça ne repousse pas vite de même! » Et de nouveau, la crise de larmes à ne plus finir : « Mes cheveux! Mes cheveux!... »
Je l’ai donc emmené chez la coiffeuse hier après-midi, qui a bien rit lorsque je lui ai raconté l’histoire. Son collègue m'a dit: « Moi, ma fille c’est à sa cousine qu’elle avait coupé les cheveux! ».
Disons simplement que j'ai déjà été plus fière d'elle. Mais bon, je n'aurai qu'à mieux ranger mes ciseaux à l'avenir...
Coppelia: les dessous du spectacle...
Ce que j’ai vécu en fin de semaine restera gravé dans ma mémoire pour toujours…
Dimanche, c’était le spectacle de ballet de Lisandre. La directrice de l'école montait Coppelia. En tant que « maman de service » pour le groupe de ma puce, j’ai passé la fin de semaine à l’auditorium où avait lieu le spectacle. Mes fonctions : habilleuse, maquilleuse, couturière, coordonnatrice, moucheuse de nez, infirmière et « consoleuse » de petits cœurs tristes. Ayant passé toute la pratique générale et tout le temps du spectacle dans les loges et dans les coulisses avec les enfants, je ne peux rien vous dire du spectacle. Je tiens toutefois à vous en relater les dessous (dans tous les sens du terme puisque les loges sont situées sous la scène ;)...).
Nous avons d’abord passé la moitié de la journée de samedi à l’auditorium pour la pratique générale. On pouvait déjà sentir la fébrilité des danseuses, surtout les plus grandes, qui mettaient toute leur énergie à peaufiner les derniers détails de leurs chorégraphies. Nos petites, âgées de trois, quatre, cinq ans, ne semblaient pas trop comprendre pourquoi les plus grandes et les mamans étaient aussi énervées, et pourquoi madame Christy, la directrice de l’école, n’arrêtait pas de hausser le ton : « Hey, les filles, je vous l’ai dit cent fois que c’est au premier rideau que vous rentrez!! »… Nonobstant quelques anicroches, la pratique s’est bien déroulée et nous avons pu relaxer un peu samedi après-midi (euh… non, je rectifie : Lisandre a pu relaxer, tandis que maman et papa faisaient un blitz ménage pour que la visite que nous attendions pour le spectacle ne soit pas traumatisée par l’état de la maison. Manu quant à elle, courrait après la balayeuse et essayait d’ingurgiter du Hertel pendant qu’on lavait le plancher. Suicidaire notre bébé?).
Revenons donc à nos moutons… Dimanche était le grand jour. Lisandre et moi avons quitté la maison vers midi, toutes énervées pour notre spectacle. Je dis notre spectacle parce que je me suis tellement impliquée que j’avais presque l’impression d’en faire partie moi aussi.
Dans les loges, personne ne tenait en place. Les mamans s’affairaient du mieux qu’elles le pouvaient à coiffer, maquiller, habiller, etc. En attendant le moment où elles devaient entrer sur la scène, nous tentions d’occuper nos mini-ballerines du mieux que nous le pouvions avec les livres à colorier et autres activités que nous avions prévues. Mon cœur était rempli de bonheur. Je crois que celui de Lisandre aussi…
Juste avant que nos puces entrent en scène, j’ai ressenti un trac fou, comme si c’était moi qui s’en allais danser devant tous les spectateurs… En fait, il y avait un peu de moi là-dedans. Je sais, je sais… je ne dois pas essayer de revivre mon enfance via mes filles. Il y a des moments toutefois où c’est plus fort que moi…
Lisandre et ses camarades ont été merveilleuses. Elles ne se sont presque pas trompées (presque pas…). Et je vous garantis que dans les coulisses, il y avait des mamans pas mal émues… ;)
Pour voir les photos de la pratique générale et du spectacle, cliquez ici.
Dimanche, c’était le spectacle de ballet de Lisandre. La directrice de l'école montait Coppelia. En tant que « maman de service » pour le groupe de ma puce, j’ai passé la fin de semaine à l’auditorium où avait lieu le spectacle. Mes fonctions : habilleuse, maquilleuse, couturière, coordonnatrice, moucheuse de nez, infirmière et « consoleuse » de petits cœurs tristes. Ayant passé toute la pratique générale et tout le temps du spectacle dans les loges et dans les coulisses avec les enfants, je ne peux rien vous dire du spectacle. Je tiens toutefois à vous en relater les dessous (dans tous les sens du terme puisque les loges sont situées sous la scène ;)...).
Nous avons d’abord passé la moitié de la journée de samedi à l’auditorium pour la pratique générale. On pouvait déjà sentir la fébrilité des danseuses, surtout les plus grandes, qui mettaient toute leur énergie à peaufiner les derniers détails de leurs chorégraphies. Nos petites, âgées de trois, quatre, cinq ans, ne semblaient pas trop comprendre pourquoi les plus grandes et les mamans étaient aussi énervées, et pourquoi madame Christy, la directrice de l’école, n’arrêtait pas de hausser le ton : « Hey, les filles, je vous l’ai dit cent fois que c’est au premier rideau que vous rentrez!! »… Nonobstant quelques anicroches, la pratique s’est bien déroulée et nous avons pu relaxer un peu samedi après-midi (euh… non, je rectifie : Lisandre a pu relaxer, tandis que maman et papa faisaient un blitz ménage pour que la visite que nous attendions pour le spectacle ne soit pas traumatisée par l’état de la maison. Manu quant à elle, courrait après la balayeuse et essayait d’ingurgiter du Hertel pendant qu’on lavait le plancher. Suicidaire notre bébé?).
Revenons donc à nos moutons… Dimanche était le grand jour. Lisandre et moi avons quitté la maison vers midi, toutes énervées pour notre spectacle. Je dis notre spectacle parce que je me suis tellement impliquée que j’avais presque l’impression d’en faire partie moi aussi.
Dans les loges, personne ne tenait en place. Les mamans s’affairaient du mieux qu’elles le pouvaient à coiffer, maquiller, habiller, etc. En attendant le moment où elles devaient entrer sur la scène, nous tentions d’occuper nos mini-ballerines du mieux que nous le pouvions avec les livres à colorier et autres activités que nous avions prévues. Mon cœur était rempli de bonheur. Je crois que celui de Lisandre aussi…
Juste avant que nos puces entrent en scène, j’ai ressenti un trac fou, comme si c’était moi qui s’en allais danser devant tous les spectateurs… En fait, il y avait un peu de moi là-dedans. Je sais, je sais… je ne dois pas essayer de revivre mon enfance via mes filles. Il y a des moments toutefois où c’est plus fort que moi…
Lisandre et ses camarades ont été merveilleuses. Elles ne se sont presque pas trompées (presque pas…). Et je vous garantis que dans les coulisses, il y avait des mamans pas mal émues… ;)
Pour voir les photos de la pratique générale et du spectacle, cliquez ici.
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